Cet article est une version revue d'un extrait de l'ebook L'agilité, extension du domaine du don publié par le collectif Agile Radical à l'occasion du calendrier de l'avent.
L’extrait porte sur le récit de Lucas, Product Owner de PermaBio.
La première partie aborde la notion de valeur à travers l’histoire de Lucas, qui a évolué d’une vision utilitariste vers le paradigme du don.
Agile ou pas, il est souvent utile d’avoir des prévisions sur le moyen terme
Prioriser, cela permet de définir l’ordre de développement. Dans le cadre de Scrum, la priorisation porte sur les éléments du backlog et indique à l’équipe sur quoi elle va travailler dans le ou les sprints qui viennent.
La priorité d’une fonctionnalité est basée sur sa valeur métier, mais pas seulement. Pour affiner l’ordre de cette fonctionnalité et se projeter un peu plus loin que le travail immédiat, il convient aussi de s’intéresser à l’effort pour la développer.
Parmi les 9 Cubes proposés par 1CUBE&GO, j’avais choisi pour cette première celui intitulé : Exprimer et formaliser le besoin.
Cette demi-journée -c’est la durée de chaque Cube- m’a permis de partager avec les 9 participants sur les outils et concepts pour aller du besoin initial jusqu’à un backlog prêt. Je leur ai proposé une approche progressive en 4 parties : Impact Mapping, Story Mapping, Features et stories prêtes, Structure du backlog pour le suivi.
La troisième édition de mon livre Scrum a été publiée il y a un an. Depuis, plus de 2000 exemplaires ont été vendus. Pour ces lecteurs, que je remercie bien chaleureusement, je fournis régulièrement des suppléments en ligne.
Voici ceux qui portent sur Estimations, mesures et indicateurs, le chapitre 15 de la troisième édition.
J’ai arrêté mon sondage sur les estimations à 100 réponses, c’est plus facile pour calculer les pourcentages. Voici les résultats.
Je demandais quelles étaient les unités utilisées pour les estimations :
tâches en heures et stories en jours 19 % tâches en heures et stories en points 35 % stories en points, pas les tâches 34 % stories en taille de T-shirt ou équivalent 4 % #NoEstimates 7 % Mes premiers commentaires :
Dans la série Suppléments en ligne, voici ceux du chapitre La planification de release
C’est dans ce chapitre qu’est abordé le sujet toujours délicat de l’estimation des stories en points. C’est aussi là que je présente la notion de vélocité et qu’on voit pour la première fois un burndown chart.
La planification de release est optionnelle dans Scrum. On n’en a pas toujours besoin. Cependant la plupart des équipes que je connais souhaitent en disposer, ce qui demande des efforts.
On arrive à la réunion de planification du sprint avec une liste de stories prêtes. Ces stories sont déjà estimées : c’est généralement une condition pour les considérer comme prêtes.
Leur estimation, faite par exemple avec un Planning Poker, date au mieux de quelques jours (lors des revues de backlog du sprint) et probablement pour certaines de beaucoup plus.
À la fin de la réunion de planification du sprint, on connaît beaucoup mieux la difficulté des stories, puisqu’on s’est mis d’accord sur les critères de réalisation et de finition, qu’on a des conditions d’acceptation et qu’on a identifié les tâches pour réaliser la story.
En février, j’avais lancé une enquête “Quelle est votre vélocité moyenne ?”
Je donnais comme réponses possibles des plages soigneusement sélectionnées pour une vélocité d’équipe.
J’avais ajouté une réponse “je ne sais pas”, c’est classique dans une enquête. Et puis, comme j’étais bien conscient que mon enquête revenait plus ou moins à comparer des vélocités d’équipes différentes, j’avais ajouté une dernière réponse : “C’est du pipeau cette enquête”.
Donc ça donnait ça :
Résultats du sondage
Qu’utilisez-vous pour voter lors du planning poker ?
Des cartes faites maison 44.58 % Des cartes achetées en ligne 33.73 % Votre smartphone 3.61 % Une application en ligne 4.82 % Vos doigts 4.82 % Votre voix 8.43 % Merci à tous les participants.
L’estimation des éléments du backlog se base sur des suites de nombres.
La suite la plus couramment utilisée pour estimer lors d’une séance de planning poker —en tout cas la plus connue— est la suite de Fibonacci.
La suite de Fibonacci se présente comme ceci :
0 1 1 2 3 5 8 13 21 34 55 89
Dans les cartes de Planning Poker que l’on trouve en ligne, c’est :