La déconstruction du travail en équipe

Cette série présente la déconstruction de l’organisation du travail venant du taylorisme.

Les seize pratiques à déconstruire

Travailler en équipe, 12 pratiques issues du taylorisme : avec pour chacune l’intention initiale, les problèmes rencontrés, les pratiques qu’on peut y substituer, tout ça en 4 articles.

La division du travail nuit aussi aux usagers

La division du travail nuit aussi aux usagers

La division du travail est néfaste aux salariés ; elle nuit aussi aux usagers

Aux débuts de l’agilité, j’essayais de convaincre que la division du travail n’était pas du tout une bonne idée pour le développement de logiciel, qu’elle nuisait aux coéquipiers et à l’organisation. Maintenant, en tant que cycliste dans ma ville, je constate que la division du travail est toujours appliquée, y compris dans les collectivités locales, et qu’elle nuit aussi aux usagers.

La division du temps met la pression

La division du temps met la pression

Ajoutée à la division du travail, la division du temps rallonge le délai avant mise en service et met la pression sur les gens.

Adam Smith a inventé la division du travail. Frederick Taylor l’a complétée en divisant le temps de production en une suite de tâches élémentaires, répétées et chronométrées.

Le taylorisme a eu une influence considérable sur l’organisation du travail. On en retrouve des traces, voire plus, dans des types de travaux pour lesquels il n’a pourtant pas été conçu comme ceux de la connaissance et des services.

L'individualisation du travail va à l'encontre de l'esprit d'équipe

L'individualisation du travail va à l'encontre de l'esprit d'équipe

Ajoutée à la division du travail et à celle du temps, l'individualisation du travail est à l'opposé de ce que propose l'agilité pour une équipe.

Après la division du travail et celle du temps, la partie déconstruction du travail de la Fresque de l’agilité aborde l’individualisation, qui est en quelque sorte une division des personnes.

L'agilité, à ne pas confondre avec la flexibilité, est un mouvement d'émancipation des travailleurs

L'agilité, à ne pas confondre avec la flexibilité, est un mouvement d'émancipation des travailleurs

Le premier mai, fête des travailleurs, c'est le bon moment pour déconstruire la flexibilité du travail, présentée à tort comme de l'agilité.

Après la division du travail, la division du temps et l’individualisation, la flexibilité du travail est un avatar du management libéral des organisations visant à mieux s’adapter aux contraintes du marché.

Adaptation ? Tiens, dans le Manifeste agile de 2001, on trouve “s’adapter au changement”.