Investir dans des stories prêtes

Un bon acronyme est celui qui dure longtemps

C’est le cas de INVEST, lancé en 2003 par Bill Wake. Cela fait donc 12 ans et INVEST est encore populaire ; des ouvrages récents y font toujours référence (je pense à No Estimates).

Si l’acronyme est bon, je n’ai jamais trouvé cette liste de caractéristiques d’une bonne story particulièrement percutante. Je ne crois pas avoir fait de référence à INVEST ni dans mon blog ni dans mon livre. Bonne à quoi, la story ? Il me semble que des caractéristiques sont importantes à un moment et pas à un autre.

Dans la quatrième édition de mon livre, j’approfondis la Définition de Prêt. Je me suis demandé si INVEST pourrait aider à déclarer une story bonne à être prête ? Ben non, ça ne me convient pas tout à fait. Cela n’a pas été prévu pour ça, car en 2003 on était loin de parler de la notion de Prêt pour une story. De plus Bill Wake ne visait que les user stories. Je considère qu’il y a d’autres types de story.

Voici mes caractéristiques pour qu’une story soit prête :

  • Décomposée, ce n’est plus une story épique.
  • Débattue en équipe lors des séances d’affinage, au cours de conversations,
  • Dérisquée, néologisme qui se comprend bien je pense,
  • posséde une Définition de Fini qui permettra de vérifier sa finition dans le sprint.

Du coup ça fait les 4D. J’ajoute Désirable pour faire le cinquième ? J’irai même jusqu’à 6D avec Démontrée.

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