Il y a des coachs agiles qui sont à plein temps chez leur client. Parfois même, ce sont des armées de coachs à plein temps qui restent pendant une longue période au sein d’une organisation.
Je suppose que c’est pour des transformations agiles aussi massives que délicates.
Ce n’est pas la forme d’accompagnement que je pratique. En général, j’accompagne mes clients de façon discontinue et sur une période limitée.
Un bon exemple de ce que je fais, bien que ce ne soit jamais pareil, a été montré dans le retour d’expérience d’Intel à Agile tour Toulouse (il avait aussi été présenté au ScrumDay à Paris en avril).
La formation à l’Agilité dont vous rêvez, une formation -out of the box- qui vous fera couper le cordon et sortir du ronron, qui vous donnera confiance dans vos capacités à transformer votre organisation, qui déclenchera en vous de nouvelles idées à essayer tout de suite, c’est …
Dans la nouvelle édition de mon livre, j’ai ajouté un glossaire qui n’existait pas dans les éditions précédentes. Je l’ai voulu assez court (il y a 70 entrées) et avec des définitions brèves.
Les mots et le langage sont importants dans Scrum et l’Agilité. Vendredi dernier, lors du forum ouvert d’Agile tour Toulouse, le sujet “Jargon et buzzword” a attiré du monde. Nous étions une dizaine à la table et je crois que tout le monde est resté jusqu’au bout.
Une personne qui ne connait pas du tout notre domaine et qui est plongée, par exemple lors d’une conférence, est complètement perdue, voire horrifiée par les mots que nous utilisons. Mais la langue est vivante, c’est comme ça, et cela constitue notre culture.
J’ai longtemps essayé de traduire des mots anglais de Scrum quand c’était possible. Des fois ça a pris, d’autres non. Maintenant je reprends les mots généralement utilisés et je me contente d’essayer de les clarifier. C’est l’objet de ce glossaire.
Pour mon huitième agile tour toulousain, je m'adonne au rituel du compte-rendu pour la huitième fois
Voici mon résumé subjectif des sessions auxquelles j’ai assisté.
-> Voir le programme complet.
Mais auparavant quelques souvenirs des derniers tours :
Le thème de 2015 était Le bonheur au travail.
Cela commençait de manière provocatrice avec la keynote de la sociologue Danièle Linhart[1]. Une présentation assise et #noSlide qui nous pose la question : Est-ce que l’Agilité ne serait pas le nouvel avatar du management moderne, finalement dans la continuité du taylorisme et du fordisme ?
Scrum se diffuse inexorablement dans le domaine industriel, sur des programmes ou produits impliquant plusieurs équipes. Il m’arrive de plus en plus souvent d’être appelé pour du scaling Scrum. J’interviens actuellement pour accompagner des programmes spatiaux d’envergure qui ont fait le choix du développement agile.
Agile tour Toulouse aura lieu les 26 et 27 novembre. D’habitude, c’est en octobre. Je le sais, j’ai assisté aux 7 éditions précédentes.
en 2008, c’était le 16 octobre : à l’époque j’étais organisateur et cela s’était passé à l’Université Paul Sabatier. J’y avais fait une présentation de Scrum appelée Des racines à la ScrumMania et une autre en duo, l*‘Agilité en situation* avec Philippe Kruchten. en 2009, c’était à l’IUT de Blagnac.
Suite à ma présentation à Lean Kanban France, j’ai reçu un message de Sophie. Elle accompagne une équipe confrontée à des difficultés avec Scrum qu’elle a aiguillée vers Kanban.
Son expérience est intéressante et elle la raconte bien, alors nous avons décidé de la publier.
Il s’agit donc d’un billet invité, autrement dit de guest blogging.
Voici le message de Sophie de Sophia :
Bonjour Claude,
Je viens de lire ta présentation “Appliquer Kanban sur Scrum”… j’aurais bien aimé y assister !
Un grand merci à tous ces relecteurs dont 4 exceptionnels
Pour mes éditions précédentes, je m’étais appuyé sur des relecteurs nombreux et compétents qui ont été pour beaucoup dans la qualité du résultat.
Pour la quatrième édition publiée il y a un mois, j’ai aussi fait appel à des relecteurs qui m’ont bien aidé. À certains, je leur ai envoyé un chapitre dès que j’estimais que c’était possible (nous avons utilisé le concept de CMR, chapitre minimal relisible). À d’autres, c’était un peu plus tard dans l’avancement du chapitre.
Début septembre, suite à une discussion à propos de Scrum et Kanban, j’avais publié ce billet.
Les organisateurs de Lean Kanban France, en particulier DImitri que je remercie chaleureusement, m’avaient alors dit que ce sujet pourrait être intéressant pour la conférence, qui a eu lieu hier et aujourd’hui.
J’aime beaucoup cette conférence et j’ai eu plaisir à y participer. Voici les slides que j’ai présentés hier : Appliquer Kanban sur Scrum, LKFR nov.
Appliqué sur Scrum, Kanban permet d'éviter les débordements pendant un sprint
dessin de Patrice Courtiade
Après avoir passé la journée du lundi avec mes camarades de la Fédération Agile pour notre conversation semestrielle, je participerai le mardi 3 novembre à Lean Kanban France.
LKFR une conférence super intéressante avec des orateurs européens (et un américain) de grande qualité.
Je présenterai une session à 17h “Appliquer Kanban sur Scrum”, qui reprend les idées évoquées ICI.
Le sujet est développé dans le chapitre 20 de mon livre, qui se conclut ainsi :
La stabilité d’une équipe permet de laisser du temps aux gens pour se connaître, pour apprendre à mieux travailler ensemble en partageant ses connaissances
Une équipe en recherche de stabilité (dessin de Patrice Courtiade pour #scrum4)
L’agilité accueille favorablement le changement. Les clients peuvent changer d’avis et la technologie évoluer.
Mais l’équipe, elle ne doit pas changer pour être capable de prendre cela en compte. C’est grâce à sa stabilité qu’une équipe peut s’adapter à la situation et traiter les changements.
Le story mapping, l’excellent livre de Jeff Patton a été traduit et sera publié chez Dunod le 4 novembre.
Voici la troisième partie de ma préface de cette édition française.
… Les conversations, dont il est question depuis l’invention des user stories par Kent Beck, ont toujours fait sourire quand on explique que c’est cela la base d’une story. Avec ce livre truffé de retours d’expérience, les équipes sauront éviter qu’une conversation ne dégénère en une discussion de comptoir, et en tirer profit pour acquérir une perception commune du produit souhaité.
J’ai passé une bonne partie des ces dernières années à réfléchir à l’utilisation de Scrum sur des gros projets et à mettre en place ce passage à grande échelle pour des organisations.
Les enseignements que j’en ai tirés, j’en parle sur ce blog et ils sont présentés dans la 4ème édition de mon livre Scrum, le guide de la méthode agile la plus populaire.
Mots clés : scrum de scrums, train de release, feature teams, affinage multi-niveaux, SAF, kanban portfolio, rolling wave release planning, définition de fini partagée, priorisation par la valeur, #noEstimates.
Du Pablo en très grande forme pour la préface de mon livre
Cela commença avec Thierry Cros qui me demanda d’écrire la préface de son livre « Spécifiez Agile ». Ce que je fis avec plaisir.
Ensuite, ce fut Laurent Morisseau, pour l’édition 2 de son « Kanban pour l’IT », qui me sollicita pour sa préface. Celle de la première édition était l’œuvre de David Anderson, le « père » du Kanban, je n’allais pas refuser une suite pareille.
Cette année, c’est mon éditeur de chez Dunod qui m’a demandé de rédiger la préface de la version française du livre de Jeff Patton « Le story mapping ».
Un dessin de Patrice Courtiade, parmi les nombreux nouveaux qu’il m’a faits pour l’édition 4.
J’ai placé une alerte google sur le mot scrum. D’habitude je n’y trouve que des références à des articles sur Scrum la méthodologie, et surtout des offres d’emploi. En ce moment 99% des entrées concernent le rugby.
Le story mapping apporte la carte et revisite la notion de story, centrale dans le développement agile
Le story mapping, le livre de Jeff Patton a été traduit et sera bientôt publié chez Dunod. Il apparaît déjà dans la page 3 de la 4e édition de mon livre (on y voit aussi Kanban pour l’IT de Laurent Morisseau).
Le livre de Jeff Patton a été traduit pour une publication chez Dunod
En français, le titre est simplement “Le story mapping”.
J’ai participé à la relecture du texte traduit et j’ai eu le plaisir d’écrire la préface pour l’édition française.
Voici la première partie.
Je n’ai jamais rencontré Jeff Patton. Je ne sais même pas s’il est de la famille du général. Mais je l’aime bien.
Ce n’est pas parce que j’ai échangé quelques tweets et mails avec lui, car cela ne remplace pas une conversation directe, ce que vous comprendrez comme jamais en lisant cet ouvrage.
Cette semaine, j’ai eu deux interpellations à propos de mon rapport avec les outils Scrum.
Dans la première, un participant à un story mapping qui me demandait quel outil utiliser pour garder la trace des stories a trouvé “rétrograde” pour notre époque ma réponse “on n’en a pas besoin'.
Dans la deuxième, mon interlocuteur m’a interpellé en me disant qu’il avait essayé iceScrum mais que c’était “buggé”. Il pensait que j’étais encore impliqué dans iceScrum.
Douze cases pour placer chaque élément de la définition de fini
La définition de fini est le plus souvent une simple liste. Pour être plus pertinent, on peut définir plusieurs niveaux de fini, et pour être plus complet, plusieurs aspects de la finition.
Cette présentation avec 4 cercles concentriques et 3 zones permet d’élaborer collectivement une définition de fini avec bien plus de subtilité qu’une simple liste.
Niveaux hiérarchiques fini pour une story fini pour une feature : tout ce qu’il faut vérifier sur une feature qui ne l’a pas été sur ses stories fini pour le sprint : tout ce qu’il faut vérifier sur l’incrément de sprint et qui n’a pas été vérifié sur les stories et les features fini pour la release : tout ce qui n’est pas fait à chaque sprint et qui reste à faire à la fin La définition de story est vivante : au cours de sprints, un contrôle peut changer de niveau.
Dès 2006, j’avais choisi de ne pas traduire release pour l’utilisation dans plan de release, comme on peut le lire dans ce billet Sprints, releases et produit ou celui-ci Release et moi.
Pour éviter la confusion possible, que j’évoquais déjà, entre ce qui est produit et la période de temps nécessaire pour le produire, j’emploie version pour le premier sens.
Dans le glossaire que j’ajoute à l’édition quatre, voilà l’entrée pour release :
C'est le titre d'un nouveau chapitre de mon livre, pour l'édition 4 qui sort dans un mois
Je rebondis sur le billet de Laurent Morisseau “Kanban contre le flux continu” pour dire, avec lui, que Scrum et Kanban peuvent cohabiter. C’est le sujet de ce nouveau chapitre.
En introduction du chapitre, je donne les impacts souhaités sur les rôles Scrum, qui rencontrent des problèmes dans certaines situations.