Agile tour Toulouse 2014
Avec une vedette et des jeux. Il ne manquait que la mirabelle
C’était mon septième Agile tour Toulouse. Le premier dans ce nouvel endroit, la Maison de la Recherche et de la Valorisation, sur le campus de l’Université Paul Sabatier à Rangueil.
Jour 1
Un lieu différent, où nous disposions de 3 amphis et 2 salles. Plus un espace de convivialité et un patio.
Un lieu, reflet de la volonté des organisateurs de réduire la taille de l’événement, parfait pour les 300 participants.
Voilà quel a été mon programme de la journée. C’est la règle dans ce type d’événement, il faut choisir dans l’agenda.
Keynote
Pour la keynote d’introduction, j’avais choisi le bon amphi, celui où parlait Laurent Morisseau et j’ai très bien entendu. Laurent nous a montrés, à travers quelques retours d’expérience, des façons de sortir du cadre des équipes de développement pour étendre la transformation agile à l’organisation.
Une excellente introduction pour cette journée placée sous la bannière de la culture agile. Comme l’a justement dit Laurent, nous, agilistes, sommes comme des éponges qui absorbons tout ce qui peut l’être des autres disciplines.
Kanbanzine
Pour le reste de la matinée, j’ai animé un atelier Kanbanzine avec Laurent qui a donc enchaîné après sa keynote. Nous avions apporté 4 plateaux à nous deux, qui ont permis de jouer à 4 équipes de 5 ou 6 personnes.
Nous avons joué la version courte du Kanbanzine (pour la longue, il faut compter 2h30), qui permet de bien sensibiliser au flux.
Paella dans le patio
Le très bel octobre toulousain a favorisé l’organisation du repas. Cela a été un plaisir de manger dehors, dans le patio, au soleil ou sous les arbres, sur les tables, dans l’herbe ou dans la piscine.
Organisations vivantes
J’ai sauté la sieste (pourtant après la paella et le rosé…) pour aller écouter la nouvelle présentation de Pablo Pernot sur les organisations vivantes. Du Pablo, ça ne se raconte pas, il faut y être. Ou alors lire ce qu’il en dit.
Maker-Entrepreneur
Je suis resté dans l’amphi pour la présentation de Nicolas Deverge : “Une recette du Maker-Entrepreneur : une grosse louche de Lean Startup avec une pincée de Fablab”.
En tant qu*’early adopter* de Keysmag.net, je connaissais un peu l’histoire.
Mais pas tout. Une belle histoire que Nicolas a su rendre instructive et amusante.
Pablotages
Comme nous avions à parler du Raid Agile avec Pablo, j’ai manqué les sessions de fin d’après-midi.
Après nos discussions sous les frondaisons, Pablo a proposé à moi et d’autres un Poker de personnalité. Cela devient une manie fâcheuse d’appeler un atelier avec des cartes un poker (Planning Poker, Delegation Poker …).
Je ne suis pas un grand fan de ce genre d’exercice, dans lequel je n’ai pas trouvé, pour cette première, la dimension ludique qui me paraît indispensable pour dédramatiser l’examen des personnalités.
After
C’était chez Jean et c’était bien. J’ai fini la soirée à parler du pays natal avec Cyrille. Il ne manquait que la mirabelle.
Mais il y avait un deuxième jour, pour la première fois. A suivre…
Jour 2
Un deuxième jour d’une conférence, ce n’est pas évident. Il faut avoir récupéré du premier, surtout si on a fait l*‘after*.
De plus, à Toulouse, c’était la première fois, avec un positionnement du 2ème jour comme on le voit sur l’affiche qui pouvait laisser perplexe. Un open space, mais pas tout à fait.
Finalement j’ai beaucoup aimé et je pense que mon avis est partagé par les 80 participants.
Voilà quel a été mon programme de la journée. Il faut choisir aussi, mais différemment de la première journée, puisqu’il n’y a pas d’agenda.
Management 3.0
La surprise, annoncée presque en catimini 2 jours avant, c’était la venue de Jurgen Appelo.
Jurgen est un excellent orateur, avec un anglais qui se comprend bien. Cela a donné une heure passionnante sur le Management 3.0.
La fabrique à fanzines
C’était le concept de la journée. En fait, ça s’est transformé au fil de la journée en Open Space et on a tous oublié le fanzine.
Ce qui est bien, c’est qu’on a démarré la place de marché plus vite que d’habitude dans les open spaces. Pas d’explications sur la loi des deux pieds, les papillons et les abeilles. Ça n’a pas manqué du tout, je me demande si ce n’est pas mieux sans.
De nombreux sujets ont été proposés et la sélection s’est faite par un dot voting. A noter que le sujet “bien-être” a été le plus demandé et le sujet SAFe n’a intéressé personne (même pas Riadh qui l’avait proposé) :
Le sujet SAFE a obtenu 0 (zéro) au dot voting (à 3 pts) des 80 participants à l’Open Space
#noEstimates
J’ai proposé ce sujet qui m’intéresse depuis un bon moment. C’est un sujet profond avec de nombreuses ramifications.
Les discussions ont été très riches, nous (les participants) aurions souhaité un deuxième run qui finalement ne s’est pas fait. Je reviendrai sur #noEstimates dans les semaines qui viennent, peut-être à l’occasion d’un atelier ou un débat avec Agile Toulouse.
Panem & circenses
Le repas c’était de la tartiflette du Capitole, avec de la saucisse de Toulouse. On comprend qu’après ça il ait fallu re-dynamiser les participants.
Avec Pablo, nous avons animé des jeux dans le patio, avec une utilisation intensive de l’accessoire à notre disposition, la chaise. Plein de chaises. Non musicales et renversées.
Agilité du Nord » Agilité du Sud ?
Le sujet proposé par Pedro a attiré toute mon attention. Peut-être parce que ma fille me fait m’intéresser à la Norvège. Peut-être aussi parce que si j’habite au Sud de la France, je viens du Nord (Est).
Son hypothèse est que les gens du Nord sont plus ouverts à l’Agilité que les gens du Sud. Les anglo-saxons plus agiles que les latins, nous nous sommes d’abord demandés si c’était une réalité, la présence du batave Jurgen Appelo comme keynote speaker pouvant le faire croire. Mais pas sûr.
Le débat a continué sur les considérations historiques, géographiques et culturelles qui pourraient expliquer des différences d’adhésion à l’Agilité. J’aimerais continuer aussi cette discussion.
Le revue revue
Suite à mon billet de blog “La revue revisitée”, j’ai proposé de revoir la revue de sprint. Discussions intéressantes agrémentées de retours d’expérience, que Guillaume Duquesnay a remarquablement restituées avec une carte mentale
Et pour finir :
Un grand merci aux organisateurs qui ont eu le courage de cette nouvelle formule et à l’année prochaine, qui sait ? Peut-être pas dans une péniche comme l’a suggéré Pablo, mais si on revient au même endroit, je proposerai un atelier ou une discussion au bord du Canal du Midi, qui n’est pas bien loin.