L'approche statistique de type Six Sigma a t-elle du sens dans nos métiers de l'IT ?
Mon voisin et ami JP, une ceinture noire du Six Sigma, m’a invité à l’atelier catapulte qu’il animait à la fac. L’idée de découvrir un nouveau jeu m’a attiré, ainsi que celle d’en savoir plus sur le Six Sigma.
Les catapultes sont utilisées pour appliquer les 5 phases DMAIC en vue d’améliorer les lancers :
J’ai beau avoir lancé mon blog il y a presque 8 ans, la publication d’un billet me demande toujours des efforts conséquents. Il m’arrive aussi de commencer un billet, d’y réfléchir plus ou moins longuement, de produire quelques lignes et finalement de ne pas le publier.
J’ai arrêté mon sondage sur les estimations à 100 réponses, c’est plus facile pour calculer les pourcentages. Voici les résultats.
Je demandais quelles étaient les unités utilisées pour les estimations :
tâches en heures et stories en jours 19 % tâches en heures et stories en points 35 % stories en points, pas les tâches 34 % stories en taille de T-shirt ou équivalent 4 % #NoEstimates 7 % Mes premiers commentaires :
Comme promis à celles et ceux qui me l’ont demandé hier :
Du gros backlog aux petits bacs, Agile Grenoble 2013,le support de ma présentation
Du gros backlog aux petits bacs
sous-titrée
Mettez du flux dans votre Scrum
y compris les slides de la fin que je n’ai pas eu le temps de présenter.
Cela facilite la prise en compte des changements pendant le sprint
Lors de la planification de sprint, l’équipe se met d’accord avec le Product Owner sur une liste de stories. Elle identifie le travail à faire pour réaliser ces stories, travail qui est enregistré sous forme de tâches.
Dans le programme de la journée de jeudi à Grenoble, on trouve plusieurs sessions qui traitent de Scrum et Kanban :
celle de Laurent Morisseau, de la Fédération Agile, “#OMG, mon équipe fait son haka en Kanban style” dans le résumé de laquelle on trouve ScrumBan, la mienne après, et toujours dans l’amphi, qui a pour titre “Du gros backlog aux petits bacs” et qui décrit des possibilités d’amélioration de Scrum en y appliquant du Kanban.
Une session de formation ouverte au public à une date fixée, avec des participants venant de différentes entreprises est appelée inter-entreprises, par opposition à la formation intra, session organisée uniquement avec des participants d’une seule entreprise et dans ses locaux.
La semaine dernière lors de la rétrospective, l’équipe (une équipe que j’ai formée à Scrum et que je coache) a fait remonter qu’elle avait le sentiment d’avoir trop fait du “multitâches” pendant le sprint. Très concrètement quelqu’un a dit qu’à un moment il y avait beaucoup de stories faites en parallèle, bien plus que de membres dans l’équipe !
J'ai profité des derniers beaux jours pour aller randonner dans le val d'Aran, vers les plus beaux lacs des Pyrénées ; les lacs de Rius et de Tort de Rius sont effectivement des merveilles
En Espagne, les panneaux indicateurs, comme le balisage, sont plutôt rares sur les sentiers mais ils ont la particularité, par rapport aux français et aux suisses que je connais, de donner à la fois la distance et la durée.
J’avais écrit en 2007, juste après mon tour des Dents Blanches, un billet sur ce sujet, titré “La minute idéale du randonneur”.
Le panneau placé près de l’hospice de Vielha, lui, indique que le Port de Rius est à 4kms et 1h50.
Dans mes trois présentations d’automne (à Paris pour Lean Kanban France, à Toulouse et bientôt à Agile Grenoble), je montre comment une équipe qui pratique déjà Scrum avec succès peut s’appuyer sur Kanban, comme méthode d’amélioration de son existant.
Mais dans quel but ? Rien de tel qu’une carte des impacts pour résumer la vision de ce Scrum kanbanisé.
La situation Je prends donc comme situation de départ une équipe qui fait du Scrum et le fait plutôt bien.
Dans ma présentation sur les bacs à Lean Kanban France puis à Agile Tour Toulouse, et aussi dans le chapitre 15 de la 3ème édition de mon livre, je montre un diagramme de bac cumulé, sous forme d’histogramme. Voici une variante.
Le CFD (cumulative flow diagram) est un indicateur venant de Kanban, qu’on peut aussi utiliser pour du Scrum, si on a une notion d’états pour les stories (limitez le TAF !
En complément à mes impressions après Agile Tour Toulouse, un petit bonus sur la session animée par la Fédération Agile.
La Fédération Agile a été créée il y a 3 ans. Elle ne fait pas l’objet d’un marketing agressif : on ne nous voit pas dans les publicités et nous ne sommes pas bien placés dans les moteurs de recherche quand on recherche “formation Agile”.
Pourtant les membres de la Fédé la mettent régulièrement en avant et nous avons probablement une influence souterraine sur la situation de l’Agilité en France, par exemple dans la marginalisation des formations dites certifiantes.
Dans la série Suppléments en ligne, voici ceux du chapitre La planification de release
C’est dans ce chapitre qu’est abordé le sujet toujours délicat de l’estimation des stories en points. C’est aussi là que je présente la notion de vélocité et qu’on voit pour la première fois un burndown chart.
La planification de release est optionnelle dans Scrum. On n’en a pas toujours besoin. Cependant la plupart des équipes que je connais souhaitent en disposer, ce qui demande des efforts.
Pablo, en train d’attraper la grosse tête de son ancêtre australopithèque, pendant son discours d’introduction en session plénière sur la horde agile, qui a magistralement lancé la journée.
J’ai assisté à toutes les conférences à Toulouse depuis la première en 2008 et je crois bien que c’est cette sixième que j’ai trouvée la meilleure. C’était jeudi 10 octobre 2013, à Diagora Labège.
Ce qui m’a beaucoup plu L’organisation, huilée, parfaite L’ambiance, chaleureuse Le vrai repas de midi, convivial Le programme équilibré Les keynotes, variées entre paléolithique et saut à la perche, sortant du cadre du développement et apportant du grain à moudre La présentation de Romain Couturier sur l’enseignement et l’Agilité, qui m’a presque donné envie de retourner à la fac 2 ans après Participer à la table ronde de la Fédération Agile sur la culture, brillamment animée par Manu et illustrée par Romain Revoir plusieurs anciens étudiants de l’IUP ISI, dont un a présenté une session Revoir de nombreux participants à mes formations, dont 7 ont présenté des sessions Ne pas entendre parler une seule fois de certification Ne pas avoir vu un seul extrait de gros backlog en excel dans les présentations L’“after” à la Pergola, une grande réussite pour la cinquantaine de personnes qui y étaient Ce qui m’a frustré Avec Laurent Meurisse, nous avons encore perdu au baby contre Alexandre qui a toujours le coup de poignet rapide, même après son Beer Game A cause de mon acharnement à essayer de gagner au baby, j’ai raté la présentation de Grégory Barsalou : de la reliure d’art à l’agilité Ne pas reconnaître des personnes qui ont l’air de me connaître sans pouvoir me rattraper en lisant leur nom (pas de badge avec les noms) Les questions que je me suis posées Que faisait un chef de service à la présentation Software Craftmanship d’Antoine ?
Voici les slides de ma présentation à l’Agile tour Toulouse
Merci à tous les participants à cette session. Je n’ai pas laissé de temps pour les questions après ma présentation et j’en suis désolé. N’hésitez pas à me laisser du feedback ici.
Bravo à Laurent qui a gagné le livre en reconnaissant l’écluse du Sanglier.
Pour un compte-rendu de la journée, lisez le billet de Fabrice.
Kanbanisez votre Scrum : passez du gros backlog monolithique aux petits bacs limités !
Agile tour Toulouse a lieu jeudi à Diagora Labège (pensez à vous inscrire rapidement).
J’y présenterai à 10h30 en salle B2 une session sur “la culture du backlog”.
La culture dont il est question ici est plutôt de l’agriculture, dans le sens faire pousser les idées semées jusqu’à ce qu’elles soient des stories prêtes à prendre le départ du sprint. Je préfère dire cultiver son backlog, plutôt que groomer comme dit une de mes équipes, ou même raffiner[1]
C’est le 10 octobre qu’aura lieu à Diagora Labège la sixième édition de l’Agile tour Toulouse.
J’y suis allé tous les ans, dès la première en 2008, et je vous encourage vivement à y assister.
Agile tour Toulouse a pour objectif d’être une journée de formation, d’échanges, de partage d’expériences, de réflexions et de rencontres autour de l’agilité.
Les années précédentes, l’objectif a été atteint, avec des participants enthousiastes. Cette année, le programme est encore très complet, autour de 3 thèmes, pour satisfaire le plus grand monde :
Dans la série Suppléments en ligne, voici ceux du chapitre cinq Le backlog
Dans les éditions précédentes, le chapitre s’appelait “Le backlog de produit”. J’ai revu le titre et plus encore le contenu.
Pourtant le backlog, ça a l’air simple, certains se disent que c’est juste une liste de stories. En fait, il y a quelques subtilités si on veut avoir un backlog vraiment utile pour les sprints.
C’est d’ailleurs le sujet de ma présentation à Agile tour Toulouse, intitulée La culture du backlog que de montrer comment passer du gros backlog monolithique aux petits bacs limités.
Billet dédié tous ceux qui s'intéressent à l'Impact Mapping
Je présente l’utilisation de l’Impact Mapping comme une technique permettant d’aller de la vision aux fonctionnalités (features). Dans toutes mes interventions au démarrage d’un projet, je la fais mettre en œuvre avec les parties prenantes et les équipes.