Pour Scrum et les méthodes agiles, l'année 2009 a été celle de la confirmation
Je vais essayer de faire un bilan de l’année sur quelques aspects qui ont été significatifs de mon point de vue.
La diffusion se poursuit La place de l’agilité et de Scrum dans le développement de logiciel a continué d’augmenter. Cela se voit dans les médias spécialisés. Les grands éditeurs sont désormais aussi porteurs du message agile. On peut dire qu’il y a un buzz, mais au-delà de l’aspect communication, la diffusion se poursuit en France.
J’avais entendu parler une première fois de coefficient de focalisation en interviewant une équipe il y a quelques mois, sans y prêter une attention particulière. Mais récemment, quand 2 autres équipes Scrum ont évoqué devant moi ce coefficient, je me suis dit que ça venait d’une source unique.
Cela m’a chagriné d’apprendre que des toulousains étaient allés suivre une formation Scrum à Paris. Je trouve que c’est un gaspillage considérable (sauf si on en profite pour aller voir un copain ou une copine) :
c’est mauvais pour le CO2,
la formation est en anglais ce qui, même si on a un bon niveau, diminue la qualité du message,
le formateur reprend son avion après et il ne sera plus là pour apporter des compléments aux toulousains qui se lancent dans Scrum,
sans parler du prix…
Cela m’a décidé à organiser une formation Scrum publique à Toulouse.
A l’époque où je lisais Charlie Hebdo, c’était la rubrique que je regardais en premier : " les couvertures auxquelles vous avez échappé". Sur une page, on retrouvait les délires de tous les dessinateurs.
Des dessins vous en aurez dans mon livre, grâce à Patrice ; mais pour les couvertures, c’est Fabrice, qui m’avait fait des propositions. C’était sympa (merci Fabrice), mais ça ne collait pas avec la charte de la collection InfoPro de Dunod.
Un peu de pub pour une initiative remarquable.
C’est une initiative au service de la FIAN, ONG internationale des droits de l’Homme travaillant sur le droit à l’alimentation. Il s’agit d’_agilely Timer, une application pour iPhone qui facilite le déroulement des scrums quotidiens. Tous les revenus (à l’exception des frais de distribution de Apple) sont reversés à FIAN.
Cela me fait particulièrement plaisir de relayer cette initiative et de contribuer à sensibiliser les possesseurs de ce bel appareil à une bonne action humanitaire.
Pendant des années, j'ai attendu des versions de produit
J’attendais les versions qui devaient m’être envoyées par les équipes de développement pour que je les utilise ou pour que je les teste. Souvent j’ai attendu longtemps des versions qui ne venaient pas, je les ai réclamées. J’arrivais péniblement à avoir une livraison par itération, qu’on m’envoyait par mail ou qu’il fallait aller chercher par FTP. Pas pratique, pas satisfaisant.
Maintenant, avec l’intégration continue, c’est bien plus confortable pour les Product Owners. J’en entends de plus en plus dire tout l’avantage qu’ils en tirent, comme lors des retours d’expérience du dernier SigmaT.
Séminaire sur les méthodes agiles le 11 décembre à Toulouse
Le rythme trimestriel des séminaires sur les méthodes agiles nous amène au douzième. Le premier avait eu lieu le 8 décembre 2006, ce blog s’en souvient encore : là, là, là et encore là.
Ces SigmaT ont toujours privilégié les retours d’expérience, dès le premier, et cette fois-ci nous en aurons encore deux.
D’abord l’apparence. Damien m’a ajouté deux beaux boutons pour s’abonner au flux RSS des billets et des commentaires et pour me follower me suivre sur Twitter.
Twitter justement : maintenant mes derniers tweets apparaissent dans la barre de droite (quand Twitter ne rame pas).
Côté contenu, j’ai accueilli pour la première fois un invité. Ca s’est décidé vite avec Bruno et hop il m’a envoyé son billet sur le calendrier visuel.
Ce billet est l’œuvre d’un blogueur invité, Bruno Sbille.
Bruno écrit régulièrement sur Scrum, les méthodes agiles et le management de projets ; il publie sur son blog Scrum and Agile in Belgium, en français et en anglais.
Lors de la dernière release de notre projet j’ai eu à travailler avec une équipe de 7 personnes. Or parmi les membres de l’équipe, personne n’était staffé à 100 % sur le projet.
Il y a un peu plus d’un an, je me disais dans ce billet sur la valeur que j’allais essayer le Business Value Game. C’est seulement hier que j’ai eu l’occasion d’approfondir cette simulation. Nous étions quelques uns de la SigmaT à nous retrouver dans notre local de la maison des associations et Pierre-Jean avait apporté le kit du Business Value Game dans sa version 2.0.
Nous avons déroulé quelques itérations; il y a eu beaucoup de discussions sur la meilleure stratégie pour optimiser la valeur.
Samedi midi, le facteur m'a apporté le second jeu d'épreuves de mon livre Scrum, envoyé par Dunod
J’ai passé le reste du week-end (à part pour regarder le rugby) à le relire une dernière fois. A ce stade, on trouve encore des défauts (une cinquantaine, typo principalement, quelques accords incorrects, des répétitions que je n’avais pas décelées avant, des phrases décidément mal tournées, des figures mal disposées).
Beaucoup plus dans les chapitres écrits en premier (sur le Product Owner et le ScrumMaster) que sur les derniers rédigés. Et j’ai bien eu envie de changer certaines parties, mais je me suis retenu, c’est trop tard.
Après des débuts chaotiques, je me suis remis à Twitter, qui permet de faire rapidement des liens et de publier des réflexions (courtes) et vient donc en complément à un blog.
Merci à Damien pour l’image
Bien que la plupart des twitterers même français s’expriment en anglais, j’ai bien l’intention d’y utiliser principalement le français. Alors je vous invite à vous abonnez, on dit comme ça maintenant que Twitter existe en version française (si vous préférez vous pouvez me follower).
Synthèse des publications sur les résultats observés avec les méthodes agiles.
C’est bien beau de dire que les méthodes agiles apportent de nombreux bénéfices, mais pour convaincre les sceptiques, il faut aussi le prouver par des mesures incontestables. C’est dans ce but que Mike Cohn, dans le premier chapitre de son nouveau livre, a fait une synthèse des études et enquêtes sérieuses publiées sur les bénéfices du développement agile. Il en a même fait une présentation Reported Benefits of Agile.
À la demande générale, le burnup de sprint en tâches va être développé dans IceScrum
Il n’y a pas que le burndown chart de sprint, d’autres indicateurs permettent de suivre le déroulement d’un sprint.
A la demande générale, le burnup de sprint en tâches va être développé dans IceScrum au cours du sprint qui commence.
Dans certains contextes, l’estimation en heures du reste à faire est une perte de temps (et je ne parle pas du relevé des heures passées) et donc il n’y a pas de burndown chart de sprint.
Laurent dit que le canal du Midi est agile.
Malheureusement le canal est au chômage[1] depuis une semaine, ce qui fait que, si j’ai bien vu deux écluses, je n’ai pas vu de bateau. Pas pu vérifier les dires de Laurent.
Si je dis que le canal du Midi est bien agile, c’est pour sa construction : Pierre-Paul Riquet a fait preuve d’agilité (à croire qu’il connaissait Scrum). Dans l’excellent article de Wikipedia consacré au canal du Midi, on trouve une description des principes appliqués pour ce projet, réalisé sous Louis XIV !
J’ai assisté ce matin à la présentation de 6 projets, qui utilisent tous Scrum et IceScrum.
Les 6 équipes ont présenté le contexte de leur projet et fait une démo de ce qu’ils ont déjà fait depuis septembre. Ils ont parlé des pratiques Scrum et XP qu’ils utilisent, et de l’outil de gestion de projet, IceScrum (bien obligés ont dit certains ?).
C’était la séance de recrutement : à partir de janvier les 6 équipes passeront de 4 à 8.
En ce soir de novembre, après une journée fatigante de coaching individuel à Scrum, j’avais envie de me changer les idées. Je me suis mis au coin du feu et j’ai commencé la lecture du Grand Meaulnes.
Bon livre pour cette période. Je me replonge dans l’atmosphère romantique de la Sologne lors de l’escapade d’Augustin, en oubliant bien vite l’agilité.
Au bout de 80 pages, je fais une petite pause et, machinalement, en passant devant mon clavier, je tapote Grand Meaulnes sur Google, pour vérifier si c’est bien le seul roman d’Alain-Fournier.
Dans l’introduction de mon livre, avant de détailler Scrum, je parle d’agilité et je reprends une définition de Jim Highsmith :
L’agilité est la capacité à favoriser le changement et à y répondre en vue de s’adapter au mieux à un environnement turbulent.
Je trouve intéressante la mise en avant de cette idée que le changement est non seulement subi mais sollicité (par le feedback). D’ailleurs j’utilise aussi cette définition dans mes formations.
Le facteur m’a apporté hier un paquet contenant les épreuves de mon livre sur Scrum, envoyées par Dunod. Cela a mis du temps pour arriver et le délai est fixé au 18 novembre. D’ici là je dois tout relire et apporter mes dernières modifications, en principe mineures à ce stade.
Un peu plus de 3 mois après la précédente, la nouvelle version d’IceScrum est dans les bacs.
La Release note de la 14.2 présente les changements, organisés en 3 rubriques :
les nouvelles stories sont passées par le backlog de produit. Le numéro y fait référence. Ces stories peuvent être des user stories, des stories techniques ou des défauts corrigés. La typologie suit ce modèle. les autres défauts corrigés ne sont pas passés par le backlog de produit (c’est pour ça qu’ils n’ont pas de numéro), mais directement par le backlog de sprint.
Je viens d’adhérer à l’April. Ca faisait longtemps que c’était dans mon backlog mais bon vous savez que c’est, on a plein de choses dans un backlog (de temps en temps, faut faire un grand nettoyage) et c’était pas prioritaire.
Et aujourd’hui, la story “Adhérer à l’April” est devenue prioritaire (un petit rappel sur Twitter y a contribué) et hop c’est fait.
Je vous invite à en faire autant.
En plus c’est cohérent avec ce que je fais sur le logiciel libre IceScrum.
Le backlog de produit demande des soins attentifs et réguliers !
J’ai passé une bonne partie de ma dernière semaine sur le backlog d’IceScrum. En tant que Product Owner de ce bel outil qui rencontre de plus en plus de succès, j’ai du travail qui va aussi en s’amplifiant. Le temps que je consacre à IceScrum peut être divisé en 3 parties à peu près égales :