La division du temps en phases successives de la gestion de projet moderne est source de problèmes. L'agilité apporte une réponse différente avec les boucles (ou itérations).
Voyons comment les boucles de feedback (saisons, sprints) abordent la notion de temps.
La division du travail selon le modèle tayloriste entraîne de nombreux problèmes. L'agilité propose d'en finir avec ce principe.
Voyons comment les principes, concepts et pratiques de l’auto-organisation peuvent se substituer à ceux de la division du travail pour éliminer ces problèmes.
Ajoutée à la division du travail, la division du temps rallonge le délai avant mise en service et met la pression sur les gens.
Adam Smith a inventé la division du travail. Frederick Taylor l’a complétée en divisant le temps de production en une suite de tâches élémentaires, répétées et chronométrées. Le taylorisme désigne cette forme d’organisation du travail pour la production de masse.
Le taylorisme a eu une influence considérable sur l’organisation du travail dans l’industrie. On en retrouve des traces, voire plus, dans des types de travaux pour lesquels il n’a pourtant pas été conçu, comme ceux de la connaissance et des services.
La publication est une étape importante et je pensais être libéré une fois que ce serait fait. Mais non, il reste l’inquiétude de savoir s’il sera bien reçu. Je suis à l’affût de tout ce qui pourrait me donner la tendance.
Comme indicateur, il y a bien sûr les commentaires et critiques qui sont publiés. Les avis sont plutôt positifs et cela est déjà un bon indicateur, mais qu’en est-il des ventes ?
J’avais entendu parler une première fois de coefficient de focalisation en interviewant une équipe il y a quelques mois, sans y prêter une attention particulière. Mais récemment, quand 2 autres équipes Scrum ont évoqué devant moi ce coefficient, je me suis dit que ça venait d’une source unique.
À la demande générale, le burnup de sprint en tâches va être développé dans IceScrum
Il n’y a pas que le burndown chart de sprint, d’autres indicateurs permettent de suivre le déroulement d’un sprint.
A la demande générale, le burnup de sprint en tâches va être développé dans IceScrum au cours du sprint qui commence.
Dans certains contextes, l’estimation en heures du reste à faire est une perte de temps (et je ne parle pas du relevé des heures passées) et donc il n’y a pas de burndown chart de sprint. Dans ce cas (ou en complément), un indicateur de remplacement est le burnup en tâches. Il est actualisé tous les jours, avec deux points :
Ma présentation “Estimations, mesures et indicateurs agiles” pour Agile Toulouse 2009 c’est demain à 14h30. C’est en plein dans l’heure de la sieste (si j’en vois un qui somnole, je l’envoie dans la session XP Game qui a lieu en parallèle, ça va le réveiller de gonfler des ballons. Ou alors faire du TDD dans le dojo, ça lui apprendra la dure voie de l’agilité).
C’est le titre de la présentation que j’animerai le 22 octobre à 14Hh30 au cours de l’étape toulousaine de l’Agile Tour.
Cette année, il y aura une vingtaine de sessions dans la journée avec 3 ou 4 en parallèle, il faudra choisir.
La vélocité ne mesure pas la productivité. Et l'accélération de vélocité ?
Trouvé dans InfoQ et venant de Scott Ambler, le prolifique Scott Ambler, une nouvelle mesure : l’accélération.
On sait que la vélocité est une mesure de la capacité d’une équipe pendant un sprint, qui est intrinsèque à cette équipe. Elle ne permet pas de comparer 2 équipes, ce n’est pas une mesure de productivité.
Pour y remédier, Scott propose de calculer l’accélération. C’est simple :
accélération = (vélocité de l’itération n - vélocité de l’itération m) / vélocité de l’itération m, sachant que n>m
À la fin d’un sprint, il y a la revue et la rétrospective. Les plans sont actualisés et les rapports sont mis à jour. Mais toutes les partie-prenantes ne participent pas aux réunions et n’ont pas toujours un accès facile à ces rapports. Il peut être utile de diffuser un petit compte-rendu, sous forme de présentation, qui les contient.
Pour cela, j’ai un plan-type de présentation OpenOffice qui permet de produire un compte-rendu en quelques minutes, en y faisant figurer les informations importantes :
Dans son deuxième commentaire de mon billet sur la variation de périmètre, Zorro revient sur les courbes et s’y perd entre les notions de valeur, d’effort et de coût.
J’essaie d’éclaircir.
Le burndown chart montre l’effort qui reste à faire. Il est obtenu en collectant le nombre de points des éléments qui restent à faire dans le backlog de produit.
Le burndown chart classique ne permet pas de voir l'évolution de périmètre.
Un burndown chart de release donne une bonne indication du travail qui reste à faire. En y ajoutant la consommation du budget, on obtient des indicateurs permettant de répondre à des questions fondamentales de la gestion d’un projet : où en sommes-nous dans l’avancement du projet, combien de budget avons-nous consommé ?
Le succès d'un projet repose largement sur les personnes qui y participent et sur la façon dont elles travaillent ensemble
Cette importance de l’humain est bien connue mais pas toujours appliquée dans nos organisations hiérarchiques. Les méthodes agiles cherchent à favoriser absolument cette idée de collectif, à travers, notamment, les réunions et les travaux en groupe. Comment savoir si ça fonctionne ? Évaluez votre niveau…
La mesure la plus connue dans les méthodes agiles est probablement la vélocité. Mais il y a d’autres mesures simples à faire lors d’un développement agile permettant d’obtenir des indicateurs et des courbes (burndown charts, courbes diverses).
Au cours de chaque sprint, on peut mesurer :
Le beurdone montre la décroissance du reste à faire tandis que le burnup montre la croissance de ce qui est fait.
Cet article décrit les courbes qu’on peut produire à partir d’une estimation des stories en points. Il montre les faiblesses du burndown chart et présente des alternatives. Il introduit des notions venant du Lean, comme le diagramme de flux cumulé, le TAF et le DDD.
Une équipe que j’ai formée aux méthodes agiles vient de finir une itération de 3 semaines. La vélocité estimée au début de l’itération était de 24. Résultat à la fin : seulement 6 points.
Des événements imprévus ont perturbé le déroulement de l’itération, mais cela ne justifie pas un résultat 4 fois inférieur aux prévisions.