L'objectif de la saison défini avec des OKRs agiles, sur quatre dimensions.
POLICE c’est l’acronyme pour :
Planification par Objectifs en Lien avec des Impacts Clés Externes
C’est un outil de planification (ou pilotage) par les OKRs. Voici ce que donne l’utilisation de POLICE pour la saison 1 de l’équipe PermaBio.
En juin, j’avais publié un billet qui montrait un usage de l’impact mapping dans la vie quotidienne : L’impact mapping pour dialoguer avec les artisans.
Les travaux ont été effectués en juillet. Les features listées sur la carte, identifiées à partir des impacts attendus, ont bien été réalisées.
J’avais demandé à l’artisan de revenir trois mois plus tard pour que je lui donne mon feedback. Et aussi pour qu’il me donne des conseils supplémentaires pour l’entretien.
Réfléchir aux impacts avant de penser aux solutions
Pour définir les travaux du paysagiste qui rénove la zone de mon bassin, j’ai utilisé l’impact mapping.
J’avais installé un petit bassin dans le jardin il y a une douzaine d’années et aménagé ses abords. Au fil des ans, la coque préformée s’est déformée, une plante aquatique a proliféré, les contours se sont fait envahir. Bref, je n’en étais plus satisfait.
J’ai fait appel à un paysagiste pour rénover la zone. Je ne savais pas exactement ce que je voulais, à part un nouveau bassin un peu plus grand. Le paysagiste m’a fait quelques propositions générales (bassin, plantes, jet d’eau) et m’a dessiné une esquisse.
Ensuite, plutôt que d’exiger de lui un devis détaillé, j’ai réalisé une carte des impacts. J’avais dans l’idée que l’impact mapping permettrait de s’aligner. Je pense que cela m’a apporté bien plus.
Le Raid #4 tirait à sa fin. Luigi s’est approché de moi et m’a fait part d’une légère frustration :
je pensais que nous parlerions plus de vision en ce 3e jour.
Vision ?
Une feature est un service, observable de l’extérieur, qui contribue à un impact, et dont la description se situe à un niveau tel que toutes les parties prenantes comprennent facilement ce dont il s’agit.
Je fais toujours du Scrum, certes, mais de façon différente et cela va bien au-delà
10 ans après ma transition de consultant à Scrum (oui, déjà, c’est en 2005 que j’ai mis Scrum sur ma carte de visite), je m’aperçois que mes activités sont très différentes de ce qu’elles étaient au début.
Je fais toujours du Scrum, certes, mais de façon différente et cela va bien au-delà.
Quelques exemples récents.
Le chapitre 13 de mon livre Scrum s’appelait “De la vision aux stories” dans les deux éditions précédentes. Dans cette nouvelle édition, il devient “De la vision aux features”, les stories ayant été poussées dans le chapitre suivant.
Il a été presque entièrement réécrit, pour incorporer les nouveaux outils du Product Owner, ceux que j’ai présentés le mois dernier lors du ScrumDay 2014.
Les notions manipulées pour aller de la vision à la story, avec quelques techniques de définition de produit pour y arriver.
Ce quadrant montre 5 outils et 6 concepts situés dans 4 cases.
Dans mes trois présentations d’automne (à Paris pour Lean Kanban France, à Toulouse et bientôt à Agile Grenoble), je montre comment une équipe qui pratique déjà Scrum avec succès peut s’appuyer sur Kanban, comme méthode d’amélioration de son existant.
Mais dans quel but ? Rien de tel qu’une carte des impacts pour résumer la vision de ce Scrum kanbanisé.
Billet dédié tous ceux qui s'intéressent à l'Impact Mapping
Je présente l’utilisation de l’Impact Mapping comme une technique permettant d’aller de la vision aux fonctionnalités (features). Dans toutes mes interventions au démarrage d’un projet, je la fais mettre en œuvre avec les parties prenantes et les équipes.
Des lecteurs de l'édition deux me demandent ce qu'il y a de nouveau dans la dernière version de mon livre Scrum.
Les gens que je rencontre, comme les lecteurs de ce blog sont plutôt des lecteurs de l’édition 2. Voici les résultats du sondage en ligne :
Mon livre “Scrum, le guide etc…”
J’ai lu l’édition 2 : 59.49 % J’ai lu l’édition 1 : 16.46 % J’attends l’édition 3 pour le lire : 16.46 % Ça ne m’intéresse pas : 7.59 % Parmi les 158 participants, je retiens que 26 attendent l’édition 3. Alors quoi de neuf ?
L’Open Space organisé chez Air France sur “faire le bon produit” était un rien foutraque comme il sied à ce type d’événement. Mais très riche en rencontres, en discussions et en découvertes.
Il s’est passé plein de choses qui n’étaient pas prévues au départ. Finalement, l’après-midi, après une présentation inopinée de Gojko Adzic (en personne) sur l’Impact Mapping, je me suis retrouvé à animer un atelier avec une quinzaine de personnes. J’ai proposé une combinaison d’Impact Mapping et de Story Mapping. Ça a intéressé une quinzaine de personnes. La contrainte était de tenir en 50 minutes.
Une journée de type Open Space avec Gojko Adzic, le 3 juillet à Toulouse !
Scrum aide à bien développer un produit. Pour aller plus loin et développer le bon produit, des pratiques complémentaires sont nécessaires.
Ce sera l’objectif de la journée du 3 juillet que de présenter et discuter de ces nouvelles pratiques de définition de produit. Parmi elles : impact mapping, lean startup, test d’acceptation BDD et spécification par l’exemple.
Gojko Adzic, qui est à l’origine de quelques unes de ces nouveautés, sera présent.
La première du Club de lecture de l’association Agile Toulouse était consacrée au livre Impact Mapping de Gojko Adzic.
Voici le compte-rendu qu’en a fait Marie-Josée :
J’avais écrit l’an dernier un billet appelé Vision du produit en mindmap, qui s’appuyait sur la cartographie d’effet proposée par Gojko Adzic.
Gojko vient de publier le draft d’un minilivre dans lequel il complète significativement cette technique.
Il y incorpore notamment des idées venant du Lean Startup.