Quand j'ai changé le nom de mon blog en janvier 2009, je lui avais fait part de plusieurs propositions. Il m'a dit c'est Scrum, Agilité & rock'n roll qui te va le mieux. Je lui dois bien un article.
Vincent m’avait mis au courant il y a quelques jours mais je n’arrivais pas y croire. Aujourd’hui on en parle sur Twitter, cela doit être vrai. Stéphane Maldini est mort.
La boiboite qui vous attend dans la salle de formation ô local
De 2005 à 2013, j’étais impliqué –et même très impliqué, ce blog en témoigne– dans le développement de l’outil iceScrum.
J’ai quitté Kagilum, la startup dédiée à la diffusion d’iceScrum, il y a 4 ans et je me suis converti, un peu plus, au management visuel physique.
Mes anciens étudiants ont continué leur chemin avec iceScrum. Je viens de visiter leurs nouveaux locaux, dans un lieu convivial très sympa : Ô local.
Cette semaine, j’ai eu deux interpellations à propos de mon rapport avec les outils Scrum.
Dans la première, un participant à un story mapping qui me demandait quel outil utiliser pour garder la trace des stories a trouvé “rétrograde” pour notre époque ma réponse “on n’en a pas besoin'.
Dans la deuxième, mon interlocuteur m’a interpellé en me disant qu’il avait essayé iceScrum mais que c’était “buggé”. Il pensait que j’étais encore impliqué dans iceScrum.
Une belle aventure dont je ne pensais pas qu'elle me mènerait aussi loin
En fait, j’ai lancé mon blog le mardi 4 avril 2006.
A l’époque, j’étais encore prof à la fac et j’avais attendu que les étudiants partent en stage, début avril, pour m’occuper du lancement du blog[1].
C’était le début d’une belle aventure dont je ne pensais pas qu’elle me mènerait aussi loin.
Au début, mes billets étaient bien plus fréquents, car Twitter n’existait pas encore. J’ai écrit pas mal de billets courts qui feraient maintenant l’objet d’un simple tweet[2].
Un beau tuto basé sur mon expérimentation de Kanban
La version actuelle d’iceScrum n’implémente pas de véritable Kanban, mais il est possible de s’appuyer sur les facilités de management visuel offertes par l’outil pour, avec quelques astuces, disposer d’un tableau Kanban.
Ce tutoriel décrit une façon de faire permettant de gérer un flux des travaux. Elle est adaptée à de petites équipes distribuées. Elle fonctionnera aussi très bien pour une personne seule, je l’ai testée depuis 2 mois.
Expérimentation de cette notion qui vient de Kanban
Parmi ce qu’apporte Kanban, une notion qui a particulièrement attiré mon attention est la classe de service.
Dans son livre Kanban pour l’IT, Laurent Morisseau l’aborde dans le chapitre 17, donc plutôt vers la fin de l’ouvrage, en la considérant comme un “modèle émergent”.
Comme j’aime bien essayer les nouveautés, je l’ai appliquée pour mes activités personnelles.
Assigner les tâches aux développeurs, c’est mal pour un ScrumMaster (vu sur Twitter).
C’était un soir de début février, du temps où j’étais Product Owner d’iceScrum. En consultant les messages du jour sur le forum, une demande d’évolution de l’outil avait attiré mon attention : l’assignation des tâches par le ScrumMaster.
Ce n’est pas que la demande était nouvelle, loin s’en faut, mais elle était formulée avec plus de précisions que d’habitude.
J’ai assisté ce matin -de façon un peu fortuite- à un retour d’expérience très intéressant. Il mettait bien en évidence les bénéfices apportés par l’application des pratiques agiles.
C’était la première expérience agile pour l’équipe et il était rafraichissant de voir comment elle a réagi aux difficultés rencontrées.
J’ai eu 2 raisons de plus de me réjouir :
j’avais fait une formation à une partie de l’équipe il y a un an, ça fait plaisir de constater que ça a servi.
Le côté bâtisseur je vais encore le renforcer cette année
Ce titre m’est directement inspiré par Christophe Addinquy[1]
J’ai eu le plaisir de discuter avec Christophe lors du dernier Scrum day à Paris[2], il racontait comment son passage de Valtech à Vidal correspondait à son désir d’être moins mercenaire et plus bâtisseur. Dans la conversation, il m’a interpellé : et toi tu restes toujours mercenaire ?
Déjà je ne me suis jamais senti mercenaire. En plus, j’ai toujours aimé construire, c’est à dire faire des produits.