Le tome 7 de cet ouvrage collectif vient de sortir. Inspiré par Bruno Latour, il parle de l'atterrissage post-pandémie.
Pour ce tome 7 de Rupture douce, Laurent Sarrazin a invité les auteur·es à raconter leur rétro-confinement.
Voici la préface que j’ai écrite pour ce beau livre collectif.
Son but est d’expliquer ce truc — la rétro-confinement — lancé par l’agilité radicale il y a maintenant presqu’un an. Et de donner envie de lire les belles histoires du livre.
Parfois tristes, souvent émouvantes, toujours sincères.
La pandémie a rendu possible le télétravail généralisé, une pratique que les organisations présentaient comme inconcevable avant.
Quand j’ai fini l’édition 5 du livre Scrum en 2018, j’ai pensé que c’était la dernière. J’ai même écrit ici, dans ce blog, le 18 mai 2018 : “il n’y aura pas de 6e édition, je vais passer à autre chose” et je suis effectivement passé à l’écriture de L’art de devenir une équipe agile.
Mais voilà il s’est passé un événement considérable qui me fait changer d’avis. La pandémie a des conséquences sur nos façons de vivre et nos façons de travailler. L’impact sera probablement irréversible.
Pendant le reconfinement, préparez votre atterrissage en racontant votre rétro-confinement dans le tome 7 de Rupture Douce
Bon, c’est le retour au confinement.
Pendant le premier confinement nous (avec Anthony et Jean-Pascal, à l’initiative de l’agilité radicale) avions lancé une rétrospective pour réfléchir à l’après confinement. Donc, comme on se reconfine, elle peut aussi servir pour l’après reconfinement.
Mais ce n’est pas le retour du confinement qui nous réjouit. Ce qui par contre nous fait énormément plaisir, c’est le lancement de Rupture Douce 07.
Gestes-barrières, valeur sociale, quelques idées pour bifurquer vers l'agilité radicale
J’ai eu le plaisir de participer à Agile en ligne jeudi dernier. Et cerise sur le gâteau j’ai vécu une belle aventure collective avec Anthony et Jean-Pascal pour préparer et donner la keynote de clôture de ce bel événement. Voici son titre :
Le confinement, une opportunité pour bifurquer vers l’agilité radicale.
Pour le klub de lecture de ce soir, j’ai lu L’entreprise altruiste d’Isaac Getz et Laurent Marbacher, et ce duo soviétique y est présent, dans le chapitre six qui s’intitule : Faire confiance en excluant le contrôle
La première version de la rétro-confinement a suscité de l’intérêt.
Dix jours plus tard, voici la deuxième version qui prend en compte le feedback reçu et notre propre expérimentation, avec Jean-Pascal et Anthony, mes camarades du klub de lecture.
Nous croyons beaucoup au potentiel de cette rétro pour préparer un post-confinement en adéquation avec nos valeurs. Nous pensons que cette réflexion –en ce moment si particulier– peut éviter à des équipes qui étaient dans le faux agile d’y retourner.
Préambule : j’ai beau actuellement me sentir moins libre, avoir dû reporter formations et voyages à des moments plus propices, je suis confiné dans de bonnes conditions et je soutiens celles et ceux qui souffrent.
Au cours de mes causettes agiles, quelques personnes me connaissant bien m’ont demandé si le canal du Midi ne me manquait pas trop.
Ma réponse a évolué en même temps que le confinement s’est durci.
Si on ne profite pas de cette situation incroyable pour changer, c’est gâcher une crise
C’est Bruno Latour, un philosophe et sociologue, qui a inspiré cet article.
Il vient de publier un article dans AOC Media : Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant-crise. À la fin de l’article (et aussi à part) on trouve un questionnaire, ou plutôt une aide à l’auto-description, ou encore mieux un outil de discernement.
Mon rite du 4 avril, c’est de faire la rétrospective d’une année de blog. En effet, c’est le 4 avril 2006 que j’ai commencé à écrire ici.
Pour cette année, je retiens 3 événements en relation avec mon blog.
Comme pour tout le monde, les formations et séminaires que je devais donner pendant ce printemps ont été reportés ou annulés.
Je n’ai pas de nouvelle édition de livre à laquelle je pourrais me consacrer. J’ai donc du temps libre, et l’envie de partager, en proposant quelque chose d’adapté à cette période extraordinaire.
Le confinement, une occasion pour chacun·e de réaffirmer librement son attachement au groupe ?
Comment ce dessin de l’équipe sur un tapis volant s’est-il retrouvé dans L’art de devenir une équipe agile ? En quoi l’hétérotopie aide à devenir agile ? Est-ce que le confinement constitue une hétérotopie ?
Avec Anthony Cassaigne et Jean-Pascal Boignard, nous discutions du prochain klub de lecture, prévu début avril, qui allait se faire à distance à cause du confinement. C’est alors que nous est venue l’idée de proposer une formule adaptée au contexte actuel. En pensant aux agilistes confiné·es, nous nous sommes dit qu’ils ou elles pourraient prendre du plaisir à échanger, à côté de leur télétravail ou pendant leur chômage technique.